Présentation auteur du 03 mars 2023

Voici la présentation de

Bernard DESCAMPS

Né le 16 janvier 1947
Biologiste de formation, était enseignant chercheur en physiologie animale entre 1972 et1978 avant de ne se consacrer plus qu’à la photographie
Réside à Chinon
Compagne : la photographe Christine Lefebvre
Publié pour la 1ère fois en 1974 dans la revue suisse Camera
1ère expo en 1975 à la BN Paris avec de jeunes photographes comme lui (Bernard Plossu, Eddie Kuligowski et Bruno Réquillart)
Co-fondateur de l’agence VU en 1986
1994 co fondateur avec Françoise Huguier des rencontres de la photographie africaine de Bamako
Entre 1994 et 2012, il est directeur artistique d’une galerie à Gap
Il est représenté actuellement par la Galerie Camera Obscura et Box Galerie à Bruxelles

SON APPROCHE PHOTOGRAPHIQUE

(Réflexions extraites d’une conférence qu’il a donnée en 2017 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine => en accès sur Youtube , je vous envoie le lien).

« Je photographie le rapport des gens avec leur terre »
« La réalité n’est pas que misère ou violence »
« On photographie les images que l’on a en tête »
« Photographier, c’est éliminer »
« Je marche beaucoup et j’attends »
« Faire trop de photos, c’est inquiétant ! Il faut rester ouvert à des rencontres potentielles ;
si on ne fait pas de « rencontre », pas besoin de faire de photo. »
« Savoir regarder ses propres photos non pas comme un photographe, mais comme un spectateur »
« Le rôle de la photo, c’est arrêter le temps et se dire que les choses ne sont pas comme on pense »
« Regarder en se détachant de son travail, longtemps après »
« Ce qui est important chez un photographe, c’est sa propre vision du monde. Ce n’est pas
qu’il « réussisse » quelques bonnes images, mais qu’il ait un regard original et sincère sur le monde et surtout d’être le plus personnel possible »
Il s’intéresse principalement à tout ce qui touche à la nature, l’environnement, aux rapports entre l’homme et la terre
En argentique
Format 6×6 carré : plus grde finesse du négatif. Il casse la règle du 24×36 => traduire
l’espace dans un carré, c’est un challenge !
Au départ, travaillait avec un « petit grand angle » avec un 35 mm. Maintenant 160 en format 6×6 => mini téléobjectif qui permet de ramener les choses à la verticale, de redresser et centrer.
Est souvent en vision frontale : pas de plongée ou contre plongée => économie de moyens techniques. Se met à hauteur d’oeil.
Il se dit avoir été inspiré dans son travail par A. Kertesz dont il dit qu’il avait « l’oeil d’un oiseau ».
Il a voyagé dans de nombreux pays et a rencontré différentes populations (Mali, Inde, Japon, Venezuela, Vietnam, Madagascar, Maroc, etc). Et pourtant, il ne fait pas de la « photo de voyage » : il va qqpart avec un but et il y reste. (ex : peuple pygmée : il y passe
plusieurs semaines).
Très construites graphiquement, ses images ont toujours empreintes de finesse, de poésie, de spiritualité et il nous amène à voir ce qu’il y a au-delà de l’image

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